Ce peuple déterre les cadavres de proches tous les 3 ans



En cette semaine de la Toussaint, voici un rituel qui a de quoi faire froid dans le dos… Ce peuple d’Indonésie observe, tous les 3 ans, un rituel mortuaire incroyable. Sur l’île de Sulawesi, les morts sont déterrés pour rejoindre les vivants.

Comment sont célébrés les défunts à travers le monde ? En France, c’est le jour de la Toussaint que l’on célèbre la mémoire des morts. À l’autre bout du monde, en Indonésie, un peuple indigène rend, lui, hommage aux personnes disparues… en les déterrant ! En effet, tous les trois ans, sur l’île de Sulawesi, un rituel a lieu mais l’été.

Quel est cet étrange rituel ?

Ce rituel dit Ma’nene, traduisez “cérémonie du nettoyage des corps”, consiste à déterrer les morts afin de les faire rejoindre le monde des vivants. Mais ce n’est pas tout : les squelettes sortis du sol sont nettoyés puis coiffés et habillés afin de revêtir une apparence similaire aux personnes encore de ce monde !

Leurs proches, membres de la tribu des Torajas, qui vivent dans les régions montagneuses de la province de Sulawesi, leur font porter des lunettes, des chapeaux, mais aussi leur glisse une cigarette à la bouche ou leur mettent du parfum. Les vivants se prennent ensuite en photos avec leurs morts, maintenus debout grâce à des tiges de bambous.

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Une croyance millénaire

Au-delà d’un hommage aux défunts, le peuple des Torajas célèbre le Ma’nene par superstition pour leurs cultures alimentaires. En effet, cela permettrait d’assurer une bonne récolte de riz. “Les Torajas le pratiquent pour montrer aux défunts qu’ils les aiment et les respectent, mais également dans l’espoir que la récolte du riz ne soit pas trop mauvaise l’année suivante, expliquait à France 24 un membre de la tribu, Fyant Layuk. C’est pourquoi ce rituel a toujours lieu en août – après la moisson et avant la plantation – même si les familles sont libres de l’organiser aux dates qu’elles veulent.”

Selon les chercheurs, cette tradition aurait plus de 1000 ans et se transmet de génération en génération. Dans les familles les plus aisées, les défunts restent trois jours et trois nuits dans leur maison. De quoi appréhender la mort sous un nouvel angle.





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