un confinement qui préserve l’éducation des enfants



Les règles du confinement restent inchangées, au moins durant les 15 prochains jours, précise Jean Castex ce jeudi.

[Mise à jour du 12 novembre à 18h59]. Lors d’une conférence de presse ce jeudi, Jean Castex fait un point d’étape sur le confinement et la situation sanitaire, évaluée tous les 15 jours. “Nous n’avons pas souhaité reproduire le confinement du printemps dernier qui s’était traduit par une mise à l’arrêt brutale de la vie économique, sociale et éducative de notre pays”, précise le premier ministre. Ce “confinement adapté” cherche à “limiter au maximum tous les déplacements non essentiel, mais qui préserve l’éducation de nos enfants et limite autant que possible ses impacts sur l’emploi et l’économie”, ajoute-t-il.

  • Assurer la continuité des apprentissages. Jean-Michel Blanquer rappelle que les élèves de CP ont “un peu pâtis” des effets du confinement tandis que les élèves de CM2 ont continué à progresser. Selon les résultats de la France “nous réussissons à traverser l’épidémie en assurant la continuité des apprentissages”, précise le ministre de l’Education. C’est pour lui tout l’enjeu de cette rentrée, sans oublier la sécurité sanitaire des élèves. Le protocole sanitaire publié au mois de juillet prévoit différentes mesures en fonction des situations épidémiologiques, “où nous pouvons faire évoluer le curseur, et c’est ce qui s’est passé depuis le 1er septembre”. Le protocole s’est appliqué du 1er septembre au 16 octobre et nous a permis le retour en classe de pratiquement tous les élèves, à l’école, au collège et au lycée”, rappelle le ministre de l’Education. Une victoire pour Jean-Michel Blanquer, puisque cela n’a pas été le cas de tous les pays. Le retour à l’école de tous les élèves reste donc un objectif fondamental depuis le début de la crise. 
  • Protocole renforcé depuis le 2 novembre. La deuxième vague accentuée par les vacances d’automne nous a conduit à faire évoluer nos curseurs : nous avons donc durci le protocole depuis le 2 novembre, avec la limitation du brassage des élèves, la généralisation du port du masque pour tous les élèves dès le CP, l’aération, la désinfection plus fréquente des locaux, etc. rappelle Jean-Michel Blanquer. Il reconnaît que certains établissements ont rencontré des difficultés à s’adapter face à ces nouvelles mesures et que dans les lycées, la limitation du brassage des élèves est plus complexe à organiser notamment en raison de la taille des établissements, et du fait des déplacements plus nombreux des élèves. 
  • Mesures au lycée. Depuis la semaine dernière, une plus grande souplesse a été mise en place pour les lycéens, de façon à ce que dans un cadre national bien défini, ils puissent avoir des adaptations locales correspondant à leur réalité. “Nous avons établi cela avec les chefs d’établissements, les partenaires sociaux et ce cadrage précise que dans la mesure où un lycée peut encore le faire (lycées avec peu d’élèves par exemple), la présence à 100% des élèves reste souhaitable”. En revanche, s’il n’est pas possible pour un établissement d’assurer les conditions sanitaires requises lorsque tous les élèves sont présents, des solutions hybrides sont alors proposées. Jean-Michel Blanquer souhaite qu’au minimum, 50% du temps scolaire de l’élève se déroule en présentiel d’ici la fin de l’année civile pour garantir le maintien d’un lien fort avec la classe. Chaque lycée devra également établir, avec le soutien de chaque rectorat, un plan précis de suivi et de continuité pédagogique qui détaille les modalités de l’enseignement à distance.
  • Il serait irresponsable d’alléger le dispositif actuel, précise Jean Castex. “Nous avons adapté les règles dans les lycées afin d’y accroître le respect de la sécurité sanitaire”. 
  • Aide aux étudiants. Chacune des 800 cités universitaires de France va disposer de deux référents étudiants qui viendront renforcer le travail des services des Crous, notamment pour accompagner les étudiants de première année et ceux qui sont les plus en difficulté. Près de 1500 emplois étudiants seront ainsi créés en novembre, décembre et janvier, dans un contexte où l’emploi étudiant est difficile. Le plan “un jeune, une solution” continuera à être déployé. Il mobilise une part importante des plans de relance, précise le ministre.
  • Les règles du confinement inchangées au moins durant les 15 prochains jours, y compris pour les commerçants. “Nous devons continuer à apporter un soutien économique massif pour toutes les entreprises et commerces fermés” assure le Premier ministre. Le dispositif de chômage partiel reste maintenu. 
  • Quelle visibilité au cours des prochaines semaines ? “Nous suivons deux indicateurs : celui de la circulation du virus et un indicateur de pression sur le système hospitalier. Nous observons un infléchissement du nombre de cas positifs. Si cette tendance ne se confirme pas la semaine prochaine et que le nombre de patients Covid devait continuer à augmenter, alors nous serions amenés à prendre des mesures supplémentaires afin d’arrêter la vague. “Nous pensons que le pic de la deuxième vague pourrait être atteint dans nos hôpitaux en début de semaine prochaine”, précise Jean Castex. 
  • Des allègements possibles à partir du 1er décembre. A l’inverse, si la tendance observée ces derniers jours se confirme, “des premiers allègements pourraient intervenir à compter du 1er décembre, mais ils seraient strictement limités aux commerces que nous avons dû fermer à partir du confinement. Et leur réouverture ne pourrait s’envisager que sur la base d’un protocole renforcé”.
  • Pas de grandes fêtes pour NoëlNotre objectif : un nouvel allégement pour les fêtes de Noël. On pourra bien sûr se retrouver avec les siens, mais il ne serait pas raisonnable d’envisager d’organiser de grandes fêtes à plusieurs dizaines de personnes, notamment pour le réveillon du 31 décembre”, précise le premier ministre.
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Blocages de lycées, grève sanitaire du 10 novembre... Les dernières semaines ont été mouvementées pour l’Education nationale. Inquiets, les syndicats et parents d’élèves ont en effet dénoncé le non respect du protocole dans les établissements scolaires notamment dans les cantines et les couloirs bondés, les salles des élèves qui ne sont pas suffisamment aérées, et ont lancé le hashtag #BalanceTonProtocole : chacun y partage des photos où le protocole sanitaire n’est pas respecté. Avant la grève du 10 novembre, le ministre de l’Education nationale a annoncé que les lycéens pourraient suivre les cours à distance avec 50% en présentiel pour chaque élève et que le baccalauréat serait une nouvelle fois adapté à la crise sanitaire. Mais cette nouvelle mesure de cours à distance ne concerne pas les collégiens et écoliers qui sont selon eux dans le même cas de figure déplorent les syndicats.

Face à l’inquiétude des lycéens et pour limiter le brassage des élèves, Jean-Michel Blanquer a décidé d’instaurer un plan de continuité pédagogique avec 50% de cours en présentiel pour chaque élève. Le baccalauréat 2020-2021 est également aménagé, “aussi bien pour le contrôle continu que pour les épreuves de spécialités”, précise le ministre de l’Education. Concrètement, les évaluations communes n’auront pas lieu et se passeront en contrôle continu, avec la moyenne des bulletins scolaires des élèves de Première et de Terminale. “En pratique, cette mesure concerne l’histoire-géographie, les langues vivantes, et la spécialité qui n’est pas poursuivie en terminale, ainsi que les mathématiques pour la voie technologique et l’enseignement scientifique pour la voie générale. Elle concerne les élèves en terminale, inscrits pour la session 2021, comme les élèves en première inscrits à la session 2022, pour les évaluations communes prévues cette année scolaire” précise le ministre de l’Education dans un communiqué du 5 novembre.

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Les épreuves de terminales sur les enseignements de spécialité sont maintenues en mars 2021, mais elles seront également adaptées face à la crise sanitaire. Deux sujets ou des exercices au choix seront proposés pour chaque épreuve et l’un des deux sujets devra avoir été étudié en cours par l’élève. Enfin, le ministère rappelle que le calendrier de Parcoursup reste inchangé

Lycées, universités et confinement : Pour les BTS, IUT et prépas, les cours se tiennent à distance. En revanche, les travaux pratiques se feront en présentiel, a précisé Gabriel Attal ce 29 octobre.

Pendant le confinement, une attestation pour se rendre au travail, à un rendez-vous médical, pour porter assistance, faire ses courses ou prendre l’air seront possibles. Les écoles restant ouvertes durant le confinement, une nouvelle attestation scolaire est disponible pour les parents qui déposeront ou iront chercher leurs enfants à l’école ou à leurs activités périscolaires.

Alors que le confinement a débuté le 30 octobre, les crèches, écoles, collèges et lycées ainsi que les établissements périscolaires restent ouverts avec des protocoles sanitaires renforcés. “Nos enfants ne sauraient être durablement privés d’éducation, de contact avec le système scolaire” a déclaré Emmanuel Macron, qui a notamment pointé du doigt les conséquences sur l’éducation, en particulier pour les plus modestes. A l’inverse, les facultés et les établissements d’enseignement supérieur assureront des cours à distance“Au-delà des conséquences éducatives pour les enfants, le confinement peut aussi avoir des conséquences sur leur développement psychique et même sur leur santé“, a rappelé Jean-Michel Blanquer ce 29 octobre. Il ajoute que les contaminations qui peuvent exister se passent généralement “en dehors des établissements scolaires”. Maintenir les écoles ouvertes est donc une priorité pour le ministère de l’Education. 

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