le père d’un bébé avoue les faits



Interpellé dans le village de l’étudiante par le GIGN, un jeune père de famille est interrogé pour l’enlèvement, la séquestration et le meurtre de la jeune Victorine Dartois. Le suspect est actuellement en garde à vue depuis 24h en Isère. Voilà ce que l’on sait de l’affaire…

[Mis à jour le 14 octobre à 19h04] Est-il le meurtrier de Victorine ? Un homme a été arrêté par le GIGN, puis placé en garde à vue le 13 octobre, selon le parquet de Grenoble.
Père d’un enfant de six mois, chauffeur-livreur, il vivait, en couple, au rez-de-chaussée d’un immeuble du village de Villefontaine… dans le quartier des Fougères, à quelques centaines de mètres de la famille de Victorine…
Le matin du 14 octobre, les enquêteurs se seraient rendus là où le corps de la jeune femme a été retrouvé, en présence de l’homme de 25 ans, afin de comparer les informations délivrées durant ses aveux et les éléments factuels des découvertes policières, d’après le quotidien local. 
Durant l’interrogatoire, une perquisition a eu lieu à son domicile. Le suspect, interrogé par les gendarmes, aurait avoué le meurtre de la jeune femme de 18 ans si l’on en croit BFMTV. 

Ce jeune homme n’aurait pas le profil d’un délinquant sexuel. Il était connu des services de police pour des faits délictuels.

Il sera présenté aux juges et probablement mis en examen à l’issue de sa garde à vue ce jeudi 15 octobre.

C’est un quidam qui aurait été aperçu le suspect sur les lieux du drame, avant d’en informer l’un des gendarmes. 

Une analyse ADN est en cours pour comparer avec celui qui avait été retrouvé sur le corps de la victime, et confirmer (ou non) les propos de l’homme. 

Pour des raisons tenant au secret de l’instruction et à l’efficacité de l’enquête, le parquet de Grenoble ne communiquera pas pour l’instant de détails supplémentaires“, lit-on dans un communiqué. 

Selon France Info, sa compagne et leur nourrisson aurait déjà déménagé de leur habitation.

Des aveux qui surviennent près d’une semaine après les obsèques de Victorine Dartois. Les funérailles se sont déroulées à l’église Saint-Jean-Baptiste, à Bourgoin-Jallieu (Isère), le 7 octobre à 14h30, après une veillée de prière le 30 septembre à la paroisse Saint-Paul-des-4-vents et une marche blanche rassemblant presque 6000 personnes le 4 octobre. 

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Des obsèques déchirantes

300 personnes ont pu assister à la cérémonie des funérailles à l’intérieur de l’édifice religieux.

Un écran géant avait également été installé place Carnot, sur le parvis de l’églisepour tous ceux qui souhaitaient faire leurs adieux à la jeune fille de 18 ans, respectant bien évidemment les règles sanitaires et le port du masque. 600 personnes étaient présentes pour suivre en direct la messe cocélébrée par 15 prêtres dont le représentant de l’évêque de Grenoble.

“J’ai pleuré quatre fois dans ma vie, à chaque naissance, et là, une cinquième fois”, a dévoilé dans une émotion bouleversante James Dartois, le père de Victorine.

“Jamais je n’aurais imaginé que tu partes si tôt et si brutalement. Je me souviens d’une soirée à table où nous discutions en famille. On se disait : ‘Et si l’un d’entre nous décède du jour au lendemain ?’ Et toi, tu nous répondais : ‘Si je meurs, vous seriez perdus sans moi’. Et à cinq, on plaisantait en te répondant : ‘Oh non, au contraire, on aurait la paix’ Moi, quand j’y pensais, je me répétais que je mettrais fin à mes jours si une personne d’entre nous mourait. Malheureusement, ce jour est arrivé. Aujourd’hui Victorine, tu me donnes une force que je n’ai jamais eue auparavant. Je ne pense qu’à toi. Et tu sais quoi ? Je n’ai aucun mauvais souvenir avec toi, aucun”, a déclaré la grande soeur de Victorine, Romane, lors de l’office. “Tu avais des mots et des expressions qui nous faisaient rire, tu étais notre petit boute-en-train de la maison.”

Seule sa famille, catholique et très pratiquante, a accédé à la mise en terre du cercueil blanc au cimetière.

Le cadavre de Victorine, disparue le 26 septembre au soir à Villefontaine en Isère, avait été retrouvé “immergé dans un ruisseau et difficile d’accès”, situé dans la réserve naturelle de l’étang de Saint-Bonnet le 28 septembre, 

Reconstruire les faits

Une enquête a été ouverte pour enlèvement, séquestration et homicide volontaire par le parquet de Grenoble. Une première autopsie a été pratiquée, révélant que Victorine serait morte “par noyade avec l’intervention d’un tiers”.

Son corps n’aurait pas été retrouvé dénudé, aucune trace de violence sexuelle n’aurait été constatée, mais la piste n’est pas écartée. “Des ecchymoses ont été découvertes sur le corps de Victorine”, précise néanmoins le médecin légiste.

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Les enquêteurs tentent encore de retracer minutieusement les faits sur les circonstances du drame, comme l’a rapporté Le Parisien

Le 25 septembre, l’étudiante aurait passé l’après-midi avec ses amis au Village des marques, un centre commercial. Tous auraient mangé ensemble à la Crêpe au Carré avant de se rendre à nouveau dans le centre-ville par un bus qui les auraient mené jusqu’à la gare routière de  Saint-Bonnet.

A 18h45, Victorine manque de quelques secondes le bus de la ligne F qui doit la ramener chez elle. 38 minutes d’attente sont annoncées pour le prochain… La jeune fille, qui a prévu de se rendre à la foire de Bourgoin-Jallieu avec sa sœur, décide de marcher jusqu’à son domicile. Un trajet qui est censé lui prendre 30 minutes. “Elle était habituée à prendre ce chemin. On a proposé de la raccompagner, mais c’est un endroit qu’elle connaît, elle nous a dit de rentrer chez nous…”, a précisé un de ses amis au Parisien.

La jeune femme de 18 ans entame alors son itinéraire par une voie goudronnée, bordée par des champs et un bois. Elle passe devant un stand de tir à l’arc et se retrouve 15 minutes plus tard au parking du Stade de la Prairie, là où elle aurait passé son dernier coup de téléphone. Un endroit “pas tranquille” d’après certains parents interrogés par le Parisien.

Victorine peut alors passer à deux endroits différents pour rentrer chez ses parents. Elle aurait préféré emprunter la route éclairée, plus rassurante, plutôt qu’un tunnel sans lumière. Elle traverse ensuite la D36, pour se rendre dans une rue en sens unique jusqu’à la maison familiale. Sa trace s’est arrêtée ici…

Un numéro vert avait  été mis en place (0 800 200 142) pour faire avancer les recherches des enquêteurs. 

Louée pour sa joie, sa gentillesse et son sourire, unanimement appréciée, Victorine faisait l’unanimité.

Aucune querelle, aucune “histoire” connue, précise l’avocate sur France Info. Proches et défense réfutent l’hypothèse du suicide.

Enorme mobilisation

L’appel avait été lancé par la sœur aînée de Victorine le 27 septembre au matin.

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Sa famille n’avait plus eu de nouvelles de l’étudiante en BTS communication au lycée Nicolas-de-Condorcet à Saint-Priest depuis 19h alors qu’elle se trouvait pourtant sur le chemin du retour vers son domicile. Elle avait passé un dernier appel téléphonique à ses parents, indiquant qu’elle avait loupé le bus et qu’elle ferait donc le trajet à pied.

Sur son compte Facebook, Romane Dartois avait publié un long texte ainsi que deux photos pour mobiliser le plus de forces possibles afin de retrouver l’adolescente. 

“URGENT ! MA PETITE SŒUR A DISPARU ! Cette jolie jeune fille de 18 ans qui est ma petite sœur a disparu… Elle était en route pour rentrer à la maison. Le chemin qu’elle parcourt pour rentrer est de St bonnet centre jusqu’aux Fougères à VILLEFONTAINE, le dernier appel qu’elle a passé était au Stade de la prairie à 19h depuis elle ne répond plus aux messages, aux appels…”, avait débuté la jeune femme. 

“J’écris ce message avec beaucoup d’émotions et je compte sur vous pour qu’on l’a retrouve en bonne santé. Il ne s’agit pas d’une fugue, ce n’est absolument pas son genre.”, avait-elle conclu, dans la détresse.

A la suite de cet appel à témoins, 300 personnes étaient parties à la recherche de l’étudiante à la Faculté de Lyon 3 dans la journée de dimanche.

Les proches de Victorine avaient également relayé l’information sur les réseaux sociaux…

Les recherches se sont poursuivies le lendemain avec des plongeurs et deux chiens Saint-Hubert. Dans la journée du 28 septembre, les baskets, le sac à main et un masque chirurgical appartenant à l’étudiante avaient été retrouvés au bord de l’étang par l’un des chiens employés durant les recherches. Avant la macabre découverte…

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“Mort de Victorine : le point sur l’enquête – JDF”





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