mea-culpa sur le virus, souffrance et espoirs du déconfinement



Après des phrases maladroites (et de très nombreuses interventions médiatiques), le Docteur Michel Cymes a voulu s’expliquer concernant la crise sanitaire du Covid-19. Pointé du doigt, le médecin est revenu sur ses dires et sa position sur le (dé)confinement.

Invité sur le plateau de Quotidien le 10 mars, une semaine seulement avant l’annonce du confinement en France, l’homme de télé, mais surtout médecin et chirurgien spécialisé dans l’otorhinolaryngologie, Michel Cymes, avait tenu des propos plutôt controversés au sujet du coronavirus. “C’est comme une forme de grippe un peu plus cognée que la grippe, mais cela reste une maladie virale comme on en voit tous les ans”, avait alors déclaré le médecin ORL et animateur télé face à Yann Barthès, en ajoutant : “Je ne crois pas qu’un jour on va mettre toute la France en quarantaine, enfin je ne l’espère pas”. Largement sous les feux des projecteurs et des caméras, le présentateur s’était rapidement attiré les foudres de ses comparses, notamment du journaliste Bruno Masure sur les réseaux sociaux et de Jean-Pierre Foucault.
“Quand on lui dit : ‘Vous croyez que c’est grave ?’. Il dit : ‘Non, je ne suis pas très inquiet, c’est un virus comme un autre’. Mais c’est profondément scandaleux ! Ne dites rien, la parole est extrêmement dangereuse. Donc soyez méticuleux dans le choix des mots, et surtout soyez méticuleux dans le choix des silences”, avait même lâché ce dernier lors de son passage dans Ce soir chez Baba sur C8 le 25 mars.

Le mea-culpa de Michel Cymes

Depuis, l’acolyte de Marina Carrère d’Encausse a tenté de calmer le feu et le “je”. Actif et engagé dans l’aide au personnel soignant de l’hôpital Pompidou à Paris, le Dr. Michel Cymes a tenu à appeler personnellement les deux hommes de télévision. “Ils m’accusaient d’avoir dit que le Covid-19 n’était qu’une ‘grippette’, ce que je n’ai jamais dit. Ils ont d’ailleurs reconnu s’être un peu emballés”, a-t-il expliqué dans une interview à L’Express le 7 mai.

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“C’est vrai, j’ai peut-être commis une erreur en voulant rassurer les Français. Pourtant, je ne disais pas autre chose que ce que déclaraient les grands professeurs à l’époque. Le Covid invite à l’humilité“, a admis Michel Cymes. Quand vous êtes en vitrine, c’est vous qui vous prenez le pavé dans la gueule !”, a tout de même précisé l’animateur de Ça ne Sortira pas d’ici à propos des nombreuses attaques reçues ces dernières semaines.

Pédagogue, l’ORL a expliqué hier sur RTL le bilan statistique des deux mois de confinement et l’immunité collective. “À ce jour, le taux de mortalité est de 0,5%. Cela veut dire que sur 1.000 personnes infectées par le coronavirus, 5 décèdent. Mais cet élément statistique masque des disparités. Chez les moins de 20 ans par exemple, il n’y a qu’une victime pour 100.000 personnes infectées. Alors que chez les plus de 80 ans, on compte 8 victimes pour 100 personnes infectées. Je m’empresse de préciser que ces 8% là seraient revus à la hausse si l’on intégrait les personnes décédées en Ehpad, ce qui n’est pas le cas actuellement”.

Michel Cymes, favorable au retour à l’école

Concernant la date du  11 mai, Michel Cymes a dit sur RTL : “Sur le plan épidémiologique, ce lundi 11 ne marque aucun seuil particulier. Le virus se moque des calendriers, des éphémérides et des effets d’annonce ! S’il peut continuer à nous infecter, il ne privera pas!”

Celui qui sera de retour sur le petit écran dès le 12 mai pour un numéro spécial des Pouvoirs Extraordinaires du Corps Humain sur France 2 a décrit sa version de “l’après” dans les colonnes de TV Magazine.”A un moment, il faut bien sortir ! Tests ou pas tests. Port du masque ou non, bien qu’il semble indispensable (…) Les choses vont se faire avec un mélange de bonheur de pouvoir renouer avec le quotidien d’avant, et le déplaisir de retrouver le bruit, le stress, les embouteillages et le reste”.

Quant à la réouverture des écoles, cet expert de 62 ans semble plutôt favorable à la reprise des classes pour les enfants. Papa de trois garçons, âgés de 23, 21 et 8 ans, Michel Cymes a été contraint de donner des cours particuliers à son plus jeune fils, qu’il a eu avec sa seconde épouse Nathalie. “J’ai fait l’instit pendant deux mois et c’est un vrai métier !”, a-t-il affirmé. Voilà qui est dit…



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