Me revoilà enfin sur ces pages. Il se trouve que les premiers mois de l’année ont été très intenses. Nous avons vendu notre maison de Nogent Sur Marne dans laquelle nous étions depuis 20 ans pour nous installer à Paris dans un appartement, dans le 20ième.
Quand les enfants sont partis, nous avons éprouvé le besoin de revenir à Paris. Cette ville correspond plus à notre façon de vivre sans Gabrielle et Noé.
Nous avons passé des tas de week-end à trier la maison, notre appartement est loin d’être aussi grand que notre maison, sans compter, qu’il n’y a pas de sous-sol pour mettre les valises (ah le casse tête des valises dans un appartement) ou faire sécher le linge, ni de grenier pour stocker les souvenirs.
En parallèle, j’ai commencé à écrire un livre. Tout cela pour dire qu’entre le boulot, le tri, les démarches pour vendre et acheter et le livre, je n’avais plus assez d’énergie pour venir ici.
Mais voilà que depuis mardi nous sommes en confinement. Plus de sorties ni de shooting des photos du livre. Je continue à travailler, j’ai la chance d’avoir un travail que je peux faire à distance même si je ne peux plus cuisiner pour les tournages. Mais, je retrouve du temps le week-end et les soirs.
J’espère que le confinement se passe bien chez vous. Ici nous prenons nos marques. Nous avons remarqué que notre vie devient réglée comme du papier à musique. On se réveille chaque matin à la même heure, même sans réveil, petit déjeuner, boulot, pause déjeuner, parfois des courses rapides dans le quartier en fin d’après-midi puis dîner et pause. Je crois que ce cadre et ces routines nous rassurent.
Ce midi, j’ai préparé une recette complètement différente de ce que je fais en général. C’est le genre de recette facile mais longue et qui génère beaucoup de vaisselle. C’est le type de cuisine que je fuis en général. Mais là, je m’en moque car comme je ne bosse pas le week-end et que nous ne pouvons pas sortir, j’apprécie de les préparer.
Je fais mes courses en ce moment juste à côté de notre nouvel appartement. C’est une boutique bio indépendante qui prend très au sérieux les règles et les gestes barrière. Nous faisons la queue pour rentrer 4 par 4, on nous lave les mains, nous ne pouvons pas nous servir nous même le vrac et le personnel porte des masques.
Ça me rassure pour eux et pour nous. Il faut que je pense la prochaine fois à les remercier pour tout cela, on y pense pas toujours.
Champignons portobello farcis aux épinards et cottage cheese
Pour 2 personnes
- 3 très gros champignons portobello (250 g)
- 80 g d’épinards
- 200 g de cottage cheese (c’est bien aussi avec de la ricotta)
- 6 c. à soupe de quinoa cuit (ou une autre céréale)
- 3 c. à soupe de Parmesan fraîchement râpé
- 2 c. à soupe de persil plat ciselé
- Huile d’olive
- Sel et poivre du moulin
Pour la finition
- 3 noisettes de beurre
- 3 grosses c. à soupe de Parmesan fraîchement râpé
Comment faire ?
Lavez la surface extérieure des champignons avec du papier absorbant très légèrement humide.
Retirez le pied et évidez les champignons en vous servant d’une cuillère parisienne.
Salez l’intérieur des champignons puis laissez-les reposer à l’envers sur une assiette.
Lavez puis séchez les épinards. Émincez-les grossièrement puis faites-les revenir deux minutes dans un peu d’huile d’olive.
Mettez-les dans une passoire posée sur un bol, laissez tiédir puis pressez pour retirer le maximum de jus.
Versez dans un bol, ajoutez la chair que vous avez retirée des champignons, le cottage cheese, le parmesan, le quinoa, l’oeuf, le persil plat, salez, poivrez et mélangez.
Goûtez et rectifiez l’assaisonnement si nécessaire.
Remplissez bien les champignons avec ce mélange, parsemez avec le reste du Parmesan, ajoutez les noisettes de beurre puis enfournez pour 15 minutes à 190°C.
Ça n’a l’air de rien mais c’est assez consistant car les champignons de Portobello ont ce que l’on appelle de la mâche et perdent très peu d’eau à la cuisson. Nous avons beaucoup aimé ce plat tout simple mais qui génère un peu de vaisselle 🙂
Servez avec une salade et du bon pain.
