croire ce qui est écrit – Le modeste blog de Miss Bavarde

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Ahhhh la nana qui tient un blog depuis quasiment 7 ans et ose dire en titre d’article qu’il ne faut pas nécessairement croire ce qu’on lit sur les réseaux sociaux. Quelle blagueuse ! Quand je parle des réseaux sociaux, je parle principalement d’Instagram (en premier lieu) et des blogs. L’image et le texte, on en fait ce qu’on veut non ? Après tout les filtres et Photoshop existent pour une raison non ?

Vous allez me dire : les blogs t’es sûre ? Mais bien sûr que oui, les mots, on leur donne le sens que l’on veut, et si on veut omettre certains détails pour garder la face, l’image cool et montrer que le positif, on le fait. Si on veut utiliser une partie difficile pour faire de l’audience, on le fera également. Parler en toute honnêteté en se moquant bien de ce que les autres penseront n’est pas aisé. Croyez moi.

Certains me lisent depuis le début, d’autres arrivent peut être tout juste, certains me connaissent et savent que je dis, enfin écris, ce que je pense. Je n’ai pas pour vocation ni envie de vous faire croire que tout va bien quand ce n’est pas le cas. L’honnêteté, la franchise, ce sont des petites choses qui pour moi, sont très importantes au quotidien. Je tiens un blog et j’ai Instagram, mais je lis aussi des blogs (moins qu’avant bien sûr car moins de temps je le reconnais) et je suis pas mal de monde sur Insta, bien que je me désabonne de plus en plus. Disons qu’Instagram me sert actuellement pour mon boulot, à suivre les influenceurs avec lesquels je bosse, et parler du quotidien de Freelance.

J’aime vous dire les choses et ceux qui me connaissent savent très bien que je ne dirais pas qu’être Freelance est facile au quotidien car ce n’est pas le cas. Bah quoi ? J’adore être free mais ce n’est pas toujours facile. J’aimerais faire plus parfois, trouver l’idée qui me démarquera des autres, bosser sous le soleil moi aussi comme d’autres nanas, réussir à bien gagner ma vie, me payer des vacances de folie et faire comme beaucoup disent : quand tu veux tu peux, donnes toi les moyens bal-bla-bla ! Okayyyy ! Sur le principe je suis entièrement d’accord, si on ne tente pas on ne saura pas si ça marchera, c’est un fait. Mais, le souci des réseaux sociaux, et je n’échappe pas au piège est de se comparer aux autres et parfois inconsciemment ! On ne se rend pas compte que parfois, les questions que l’on a, les envies qui se heurtent à la réalité et nous frustrent viennent de ce qu’on voit sur les réseaux. Ce qu’on voit sur Instagram, les stories, les posts, la plupart de ces publications montrent le « quotidien » assez cool de personnes, certains influenceurs et d’autres lambda, et à chaque fois, on veut ou essaie de montrer le bon coté. Celui qui est intéressant à raconter. Ou son inverse, les soucis qui vont te donner envie de plaindre l’autre et de suivre son aventure. Mais le contenu basique du : j’ai raté mes pancakes, ou je regarde Netflix et cette série est moyenne, on le suit beaucoup moins non ? Pourquoi ? Le quotidien de base n’est pas intéressant, comment dans ce cas, se comparer à l’autre si il est moyen comme nous ? Comment nous rassurer ou nous pousser si l’autre est comme nous ?

Inconsciemment ne va-t-on pas chercher parfois le « mauvais » ou le « bon » pour se rassurer que notre vie n’est pas si mal ou pour se challenger ? Bon ok, parfois c’est juste pour cracher sur les autres mais ça, c’est encore autre chose. Le souci des réseaux est que lorsqu’on suit des free-lances ou des voyageurs comme moi, on a tendance à comparer, et personne n’y échappe. Pour autant, je ne suis pas avec ces gens là, et ils se ruinent peut être en voyage et n’ont aucune économie alors qu’on penserait l’inverse ! Ceux qui sont free-lance et digital nomad par exemple, on va se dire : quelle chance, elle a tout quitté pour partir à l’autre bout du monde être à son compte ! On va croire que la personne est hyper courageuse de partir comme ça, et seule en plus ! Tu idéalises la situation, comme ceux se payant un voyage de 2 ou 3 semaines dans un pays de folie, et ça 2 fois par an minimum !

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Mais il ne faut pas se fier à ce qu’on lit ou voit, et surtout essayer de ne pas se comparer. Il y a plusieurs mois de cela, j’ai « envié » une nana qui avait eu les couilles de tout quitter pour partir être digital nomad quelque part dans le monde. Je me suis dit waouh, elle a démissionné chapeau ! Car oui, quitté un boulot, bêtement pour moi c’est démissionner ! Sauf qu’en fait ce n’est pas ce qu’elle a fait, la vérité a été quelque peu édulcorée : une rupture conventionnelle c’est pas pareil. On a droit au chômage et ça change tout quand on crée sa boîte. Je le sais, c’est mon parcours. Sauf que j’assume cette partie. Et je l’enviais d’être partie seule jusqu’à ce que j’apprenne qu’au final, elle n’était pas seule dans son nouveau chez elle. Et mine de rien, j’ai été déçue, déçue de l’avoir enviée, déçue de voir qu’on l’enviait, déçue de la fausse image donnée et perçue et j’ai arrêté de la suivre pour cela. J’étais déçue d’avoir envié une chose qui n’était pas la stricte vérité.

C’est comme envier un couple, on ne sait pas ce qui se passe une fois la porte de chez eux fermée. C’est comme envier les copains qui partent dans des supers pays plusieurs fois dans l’année, jusqu’à ce que je sache qu’ils n’ont pas d’économie, leur argent part dans les voyages. Depuis, je suis beaucoup plus prudente avec ce que je vois sur les réseaux sociaux et j’essaie de relativiser, et d’être moins sensibilisée par ce que je vois. Je ne veux pas me comparer à ce que je ne sais pas réellement ! Quand je fais le bilan, je ne travaille pas directement d’une plage aux USA ou en Australie, je ne pars pas en voyage autant que je le voudrais, mais j’ai des économies. J’ai obtenu une rupture conventionnelle dans un boulot qui ne plaisait plus et où j’étais malheureuse, j’ai ma petite activité et j’en bave parfois pour trouver des clients, chaque mail de prospection envoyé se solde par des non-réponses, j’essaie de trouver l’idée en plus, le petit truc qui me distinguera des agences et des plateformes autre que le tarif de mes prestations, mais parfois j’ai du mal à m’y mettre. Car dans la barque, je suis seule, pas de conjoint ou de copine entrepreneure pour m’accompagner, alors je trouve le soutien nécessaire ailleurs. Je suis seule mais pas totalement, et j’en prends conscience de temps à autre !

J’ai envie de faire plein de choses comme plus de sport, avoir un peu plus de folie dans ma vie de fille raisonnable, mais je suis aussi une grosse feignante. J’aimerais péter le budget partir à l’autre bout du monde mais je suis trop raisonnable ! J’ai regardé Girl boss sur Netflix et j’étais hyper inspirée par cette nana, je veux acheter le livre et lui ressembler… un peu ! Mais parfois j’ai ce sentiment de ne toujours pas m’être trouvée ni accomplie. J’aimerais faire plus de sport aussi, mais chez moi ça me saoule parfois, alors plutôt que de culpabiliser parce que ma taille me fait coucou ou ma cellulite est installée, je dis Fuck et que je suis plutôt pas mal. Mais les réseaux me font parfois croire que c’est mal de rester dans son canapé ! Ouuuhhh je devrais culpabiliser d’avoir rajouter la poignée de spaghetti dans ma casserole et ne pas manger à la place mes légumes verts ET ne pas avoir fait ma séances d’abdos ! Et puis, je me rappelle qu’aucun homme ne s’est plaint de quoi que ce soit sur mon physique, alors ça me rassure. Quand je suis triste car je n’ai personne contre qui me blottir le soir, et que pour d’autres ça a l’air facile, je me dis que mon tour viendra, et que même si je bosse de chez moi, rien ne m’empêche de rencontrer une personne quand le moment sera venu, et pour cela, je me rappelle le bout du monde et mon australien ! Et quand l’envie me prend de me comparer et forcément, de me trouver nulle par rapport à ce que je vois ou lis sur les réseaux sociaux, je ferme mon téléphone, et je me dis (car je le sais) que chacun détient sa propre vérité et décide de la montrer ou non. Les réseaux sociaux font partis de mon job, et donc d’une partie de ma vie mais il est hors de question que les réseaux sociaux dictent ma vie ! Une inspiration peut être, de la culpabilité surement pas ! Et vous, vous en pensez quoi ?



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